Alep Le Réseau Alep a pour raison la promotion du secteur littéraire par l'aide qu'il apporte aux auteurs et futurs auteurs ainsi qu'aux libraires et aux éditeurs. Grâce à son réseau composé de tous les acteurs du monde littéraire, le réseau Alep trace les pistes de nouvelles synergies profitables à tous.

On voit, depuis quelques années, de plus en plus de petites maisons d'édition se créer. C'est le signe prometteur et rassurant d'un renouveau de l'offre éditoriale. Dans ce secteur, comme dans bien d'autres domaines culturels, la création s'adapte à la conjoncture économique, au contexte social.

Au début des années 2000, par exemple, Internet a contribué à l'émergence des éditeurs comme Héloïse d'Ormesson, Sabine Wespieser, Les Arènes, Au Diable Vauvert, etc., en ce qu'il leur a permis d'écourter les délais, notamment en facilitant les échanges de manuscrits, les contacts avec les auteurs et les agents étrangers.

Aujourd'hui, des éditeurs tablent sur les réseaux sociaux. Ils ont compris l'enjeu que représentent ces outils de communication sans cesse évolutifs pour la sauvegarde de leur place dans le métier.

Parmi ces nouveaux éditeurs, on compte de très petites structures, comme les éditions Moires, Mauconduit, du Trésor, Le Tripode, Dehors, Charleston, La Grande Ourse, Daphnis et Chloé.

Et d'autres à peine plus grosses : Guillaume Allary, Le Bruit du temps, Kero, Ring, Thierry Marchaisse, Pierre-Guillaume de Roux, Rue de Sèvres. Certaines fonctionnent en réseau, comme Monsieur Toussaint Louverture, Le Nouvel Attila, Plein Jour.

Curieuse réalité : on ignore le nombre exact de maisons d'édition établies en France. En effet, si l'Insee avance le nombre de 3 000, le Syndicat national de l'édition (SNE) n'enregistre que 580 adhérents.

Ces nouveaux éditeurs ont pour ligne de conduite de publier peu, s'attachant à soigner leur production. A la montée en puissance du numérique, ils choisissent de faire du livre un objet de désir, et de privilégier les auteurs parfois injustement écartés par les majors de l'édition.

Ils privilégient par ailleurs la relation avec les libraires plutôt qu'avec la presse et surveillent attentivement la diffusion qui demeure un des points sensibles de la profession.

La diversité des parutions littéraires proposée aux lecteurs est une richesse dont doivent pouvoir jouir tous les amoureux des mots par le biais de l'objet-livre.

G.d.S